Visualisations : Gouvernement, Parlement et politique

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Éléments visuels par type:

Infographies

Système électoral au conseil de sécurité de l’ONU

L’illustration explique la composition du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Conseil compte 15 membres, dont cinq sont des membres permanents (la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis), et 10 sont des membres non permanents, répartis entre les cinq groupes régionaux des Nations Unies. Le groupe des États d’Afrique a droit à trois sièges, le groupe des États d’Asie-Pacifique à deux sièges, le groupe des États d’Europe de l’Est à un siège, le groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes à deux sièges et le groupe des États d’Europe occidentale et d’autres États (dont fait partie le Canada) à deux sièges. Un des membres du groupe des États d’Afrique ou du groupe des États d’Asie-Pacifique est toujours occupé par un pays du Moyen-Orient. C’est ce qu’on appelle le « vote flottant arabe ». Des élections sont tenues tous les ans pour désigner en alternance cinq membres non permanents.

Lisez la Note de la Colline : Élections au Conseil de sécurité des Nations Unies (2019)

 

Les femmes au Parlement : Faits saillants sélectionnés sur 100 ans

Cette infographie illustre quelques faits saillants concernant les femmes au Parlement du Canada au cours des 100 dernières années. Au nombre de ces faits saillants, mentionnons l’élection de la première femme à la Chambre des communes, Agnes Campbell Macphail, en 1921. D’autres faits saillants concernent des femmes aux identités diverses au Parlement, notamment la nomination de la première personne noire, l’honorable Anne C. Cools, au Sénat en 1984. L’infographie illustre également les proportions à la hausse de la représentation des femmes dans les deux Chambres au fil du temps. La représentation des femmes a atteint 5 % au Sénat en 1953, alors qu’une proportion semblable a été atteinte à la Chambre des communes en 1980. En 2021, la représentation des femmes au Parlement a atteint 49 % au Sénat et 30 % à la Chambre des communes.

Lisez la Note de la Colline : Les femmes au Parlement du Canada : 100 ans de représentation (2021)

 

La violence à l’endroit des politiciens

La violence à l’endroit des politiciens est à la hausse partout dans le monde. Elle se présente sous quatre formes principales : violence psychologique, violence sexuelle, violence physique et violence économique. La violence contre les politiciens peut être commise par des personnes, des groupes coordonnés et l’État. Les médias sociaux sont des outils importants pour les politiciens parce qu’ils permettent de communiquer avec la population à peu de frais, de manière instantanée et interactive. La violence en ligne est particulière parce qu’elle est incessante, anonyme et accessible. Ses répercussions sont tout aussi uniques, car elles sont permanentes dans l’univers numérique et peuvent avoir une grande visibilité. Les politiciens qui sont membres de certains groupes, comme les femmes, les membres de communautés racisées, les peuples autochtones, les membres de communautés ethniques et religieuses minoritaires et les personnes LGBTQ2+, sont ciblés et touchés de manière disproportionnée par la violence, dont l’objectif est de décourager la diversité en politique. Une analyse intersectionnelle montre que les politiciens qui appartiennent à plus d’un groupe sous-représenté sont encore plus susceptibles d’être la cible d’actes de violence que les autres politiciens.

Lisez la Note de la Colline : La violence à l’endroit des politiciens au Canada et dans le monde (2022)

 

Processus de redécoupage des limites des circonscriptions électorales fédérales

Dans le cadre du processus de révision des circonscriptions électorales fédérales, une redistribution du nombre de sièges à la Chambre des communes et un redécoupage des limites des circonscriptions électorales fédérales ont lieu tous les 10 ans. Cela ne touche que les 10 provinces, puisque les 3 territoires du Canada ont chacun un siège. Actuellement, la répartition des sièges est la suivante : Colombie-Britannique 43, Alberta 37, Saskatchewan 14, Manitoba 14, Ontario 122, Québec 78, Nouveau Brunswick 10, Nouvelle-Écosse 11, Île-du-Prince-Édouard 4, Terre-Neuve-et-Labrador 7. Le paragraphe 51(1) de la Loi constitutionnelle de 1867 prévoit quatre mécanismes selon lesquels une province peut se voir attribuer des sièges à la Chambre des communes : 1) une comparaison rapide de la croissance démographique; par exemple, l’Alberta, la Colombie Britannique et l’Ontario; 2) la clause sénatoriale, selon laquelle une province ne peut avoir moins de députés à la Chambre des communes que de sénateurs qui la représentent; par exemple, le Nouveau Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard; 3) la nouvelle clause des droits acquis, qui prévoit que le nombre de sièges attribués à une province à la Chambre des communes ne peut être inférieur au nombre de sièges qu’elle avait au cours de la 43e législature; par exemple, le Manitoba, Terre Neuve, la Nouvelle Écosse, le Québec et la Saskatchewan; 4) la règle de la représentation, voulant que la part des sièges d’une province à la Chambre soit à peu près égale à sa part de la population totale des 10 provinces; cette règle n’a pas été appliquée en 2021. Les limites des circonscriptions électorales pour chaque province sont établies par une commission indépendante et neutre composée de trois membres. Élections Canada n’intervient pas dans la prise de décisions sur les limites des circonscriptions électorales d’une province. Dans leurs décisions, les commissions tiennent compte des communautés d’intérêts, de la spécificité et de l’évolution historique des circonscriptions électorales, et elles s’assurent que la taille des circonscriptions demeure raisonnable. Dans le cadre du processus suivi, chaque commission présente une première proposition de circonscriptions électorales et de noms, tient une ou plusieurs réunions publiques, et recueille des observations. Après quoi, chaque commission produit un rapport qui sera déposé à la Chambre des communes. Les observations des députés sont ensuite compilées et transmises aux commissions concernées. Enfin, chaque commission rédige un rapport final établissant les nouvelles circonscriptions électorales de la province et le nom de chacune d’elles.

Lisez l’Étude de la Colline : Le processus de redistribution du nombre de sièges à la Chambre des communes et de redécoupage des limites des circonscriptions électorales (2022)

 

Processus d’approbation des nouvelles initiatives du gouvernement

L’infographie présente le processus d’approbation des nouvelles initiatives du gouvernement selon les dix étapes suivantes. Étape 1 : Le gouvernement propose une initiative. Étape 2 : Les organismes centraux aident le ministère responsable de l’initiative à préparer un mémoire au Cabinet. Étape 3 : Un comité d’orientation du Cabinet examine le mémoire au Cabinet et émet une recommandation. Étape 4 : Le ministère prépare une présentation au Conseil du Trésor. Étape 5 : Le Conseil du Trésor examine la présentation et prend une décision. Étape 6 : Une demande de financement pour la nouvelle initiative est incluse dans le budget des dépenses suivant. Étape 7 : Le président du Conseil du Trésor dépose le budget des dépenses à la Chambre des communes et présente un projet de loi de crédits correspondant. Étape 8 : Le Parlement étudie et adopte le projet de loi de crédits. Étape 9 : Le ministère peut commencer à dépenser les fonds publics. Étape 10 : Les dépenses réelles du ministère sont divulguées dans les Comptes publics du Canada.

Lisez l’Étude de la Colline : Financement de nouvelles initiatives du gouvernement : de l’annonce à l’affectation de fonds (2021)

 

Le cycle financier parlementaire

Représentation chronologique du calendrier du cycle financier parlementaire. De bas en haut, la figure divise le cycle financier parlementaire en trois sections : avant l’exercice, pendant l’exercice (du 1er avril au 31 mars) et après l’exercice. La première section, avant l’exercice, comprend les jalons suivants : Septembre – Consultations prébudgétaires du Comité des finances Décembre – Rapport du Comité des finances Entre février et avril – Budget Mars – Budget principal des dépenses, plans ministériels, crédits provisoires La deuxième section, pendant l’exercice (du 1er avril au 31 mars), comprend les jalons suivants : Mai – Budget supplémentaire des dépenses (A) Juin – Approbation de la totalité des crédits/Fin de la période des subsides Octobre – Mise à jour économique et financière Novembre – Budget supplémentaire des dépenses (B) Décembre – Fin de la période des subsides Février – Budget supplémentaire des dépenses (C) Mars – Fin de la période des subsides La troisième section, après l’exercice, comprend les jalons suivants : Octobre – Comptes publics du Canada Novembre – Rapports sur les résultats ministériels

Lisez l’Étude de la Colline : Le cycle financier parlementaire (2021)

 

Reconnaissance du Mois de l’histoire des Noirs au Canada : quelques dates clés du parcours

Cette infographie présente certaines dates importantes liées au Mois de l’histoire des Noirs et à la participation des Noirs au système parlementaire canadien. 1926 : Lancement aux États-Unis de la Semaine de l’histoire des Noirs, qui deviendra plus tard le Mois de l’histoire des Noirs. 1949 : Premier candidat noir à se présenter à une élection à la Chambre des communes (Bill White). 1968 : Élection de la première personne noire à la Chambre des communes (l’honorable Lincoln Alexander). 1984 : Nomination de la première personne noire au Sénat (l’honorable Anne Cools). 1993 : Élection de la première femme noire à la Chambre des communes (l’honorable Jean Augustine). 1995 : Reconnaissance du Mois de l’histoire des Noirs par la Chambre des communes. 2005 : Assermentation de la première gouverneure générale noire (la très honorable Michaëlle Jean). 2008 : Reconnaissance du Mois de l’histoire des Noirs par le Sénat du Canada.

Lisez la Note de la Colline : Mois de l’histoire des Noirs : dates et personnages clés (2020)

 

Coup d’œil sur l’industrie nucléaire au Canada

Cette figure donne un aperçu de l’impact de l’industrie nucléaire au Canada sur l’économie, l’emploi, la production d’électricité et les émissions de gaz à effet de serre. En 2017, l’apport de l’énergie nucléaire au produit intérieur brut du Canada se chiffrait à 6 milliards de dollars et représentait 60 000 emplois, dont 30 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects. En 2019, les femmes et la population autochtone représentaient respectivement 16 % et 3 % des personnes employées de ce secteur. En ce qui concerne plus précisément le secteur de l’exploitation de l’uranium, 40 % des emplois étaient occupés par des Autochtones en 2019. En 2017, les 19 réacteurs nucléaires au Canada ont produit 15 % de l’électricité au pays. En ce qui concerne la production d’uranium, le Canada a généré 22 % de la production mondiale en 2017, se classant au deuxième rang dans le monde. Au total, 87 % de l’uranium généré au Canada en 2017 a été exporté. Enfin, l’énergie nucléaire est la deuxième source d’électricité à faibles émissions en importance au Canada, derrière l’hydroélectricité. Elle prévient annuellement l’émission de 50 millions de tonnes de gaz à effet de serre.

Les étapes du système à barrières multiples pour le stockage à long terme du combustible nucléaire usé

Cette figure présente le schéma d’un dépôt géologique en profondeur et décrit les étapes du système à barrières multiples servant à isoler et à stocker à long terme les déchets à haute activité radioactive. Les barrières comprennent la pastille de combustible usé, dont la taille est comparable à celle d’une pièce de 25 cents; l’élément de combustible, qui ressemble à une longue tige d’un demi-mètre de long dans laquelle sont insérées plusieurs pastilles de combustible; la grappe de combustible, qui regroupe plusieurs éléments de combustible; le conteneur de combustible usé, dans lequel une grappe de combustible est insérée; l’argile de bentonite, dans laquelle le conteneur de combustible usé est placé; la chambre de placement, qui se trouve à plus de 500 mètres sous terre; et la géosphère qui forme une barrière rocheuse naturelle. Sous terre, on retrouve également le complexe de puits principal avec les puits d’évacuation de l’air.

Lisez l’Étude générale : L’énergie nucléaire et la gestion des déchets radioactifs au Canada (2020)

 

Graphiques et tableaux

Répartition géographique des personnes qui parlent le français au quotidien, 2022

La figure 1 présente de l’information sur la répartition géographique des personnes qui parlent le français au quotidien pour l’année 2022. Selon les données, 47 % d’entre eux se trouvent en Afrique subsaharienne et dans la région de l’océan Indien. L’Europe arrive en deuxième position, avec 31 % des personnes qui parlent le français au quotidien. La troisième position est occupée par le Maghreb et le Proche-Orient, où se trouvent 15 % des personnes qui parlent le français au quotidien. La région des Amériques et des Caraïbes suit avec 7 %. Finalement, la région de l’Asie et de l’Océanie compte 0,3 % des personnes qui parlent le français au quotidien.

Lisez la Note de la Colline : Le Parlement du Canada et la Francophonie (2022)

 

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