La production aquacole a connu d’importantes augmentations au cours des 35 dernières années, tant au Canada qu’à l’échelle mondiale. La Colombie Britannique domine la production canadienne de poissons (principalement le saumon), tandis que l’Île-du-Prince-Édouard domine la production canadienne de mollusques et de crustacés. En 2019, 187 026 tonnes de fruits de mer ont été produites par le secteur canadien de l’aquaculture, dont la valeur est estimée à plus de 1,2 milliard de dollars, contribuant ainsi aux économies locales de nombreuses petites collectivités côtières.
Le cadre réglementaire de l’industrie canadienne de l’aquaculture est partagé entre les gouvernements fédéral et provinciaux. Ce qui complique davantage les choses, c’est que ces responsabilités réglementaires diffèrent d’une province à l’autre. En plus des récentes réformes réglementaires, une loi fédérale sur l’aquaculture a été proposée en vue de clarifier le partage des pouvoirs et de simplifier le régime de réglementation pour l’industrie et le grand public. Les travaux en vue d’une telle loi fédérale ont commencé.
En plus de l’incertitude réglementaire, l’industrie canadienne de l’aquaculture continue également à être confrontée à des défis, notamment les préoccupations au sujet des répercussions environnementales, les perceptions négatives du public et la concurrence mondiale. Cependant, de nombreuses possibilités, comme les technologies émergentes, la participation accrue des Autochtones et la transparence de l’industrie, se profilent également à l’horizon.
L’aquaculture fait partie de l’économie canadienne depuis des décennies, et une aquaculture respectueuse de l’environnement pourrait être la pierre angulaire d’une économie bleue durable à long terme.
Lisez le texte intégral de l’étude générale : L’industrie canadienne de l’aquaculture
Auteure : Daniele Lafrance, Bibliothèque du Parlement
Catégories :Agriculture, environnement, pêches et ressources naturelles, Lois, justice et droits, Résumé